A la découverte de la paléobiodiversité :
Il est évident, aujourd’hui, que tout le monde a déjà entendu parler de biodiversité ! En effet, ce terme est plus que jamais utilisé pour définir l’ensemble des êtres vivants présents sur notre planète.
Mais avez-vous entendu parler de paléobiodiversité ?
Ce mot un peu barbare définit tout simplement l’ancienne biodiversité, c’est-à-dire, les êtres qui ont vécu il y a plusieurs millions d’années et que l’on nomme communément : les fossiles.
Pour découvrir la paléobiodiversité et tenter de la comprendre, l’A.P.B.A. met à votre disposition des « journées de découverte » destinées à vous faire toucher du doigt notre passé !
Notre équipe de paléontologues amateurs, qui pratique depuis plus de 15 ans la recherche des fossiles régionaux, vous apprendra à lire dans les roches sédimentaires et à y décrypter les indices capitaux, à la méthode d’un détective, pour reconstituer les anciens paysages et mieux comprendre notre histoire.
L’A.P.B.A. vous attend pour vous expliquer cette démarche scientifique passionnante, qui met en évidence une biodiversité disparue depuis des millions d’années : la paléodiversité bien entendu !
Nous vous paléoattendons donc, pour une paléodécouverte, à l’occasion d’une riche paléobalade !
Le bénévole, Holocène, ubiquiste, 1500 mm - 1953 mm
(Malheureusement nous n'avons pas de photos, le spécimen est farouche)
Le « bénévole », du non savant d’Activus benevolus est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations, où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles répondent à un signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, les cheveux en bataille, le teint blafard, discutant fermement sur la meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires, afin de boucler le budget.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le « ya-qua » (nom vernaculaire) dont les origines ne sont, à ce jour, toujours pas déterminées. Le « ya-qua » est aussi un mammifère bipède, caractérisé essentiellement par un cerveau très restreint, qui ne lui permet de reconnaître seulement que deux mots, « ya-qua », ce qui explique son nom.
Le « ya-qua » bien abrité dans la cité anonyme, attend. Il attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez ce dernier une grave maladie, le découragement. Seul et dans certains cas, le remède dénommé « passion » peut encore sauver la victime !
Les premiers symptômes de la maladie « découragement » sont visibles rapidement. Absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne à pêche ou bien encore attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision sur le sujet atteint. Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître. Et il n’est pas impossible que, dans quelques années, on ne les rencontre que dans les parcs zoologiques, où comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire !
Alors les « ya-qua » avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui, en se rappelant avec nostalgie du passé pas si lointain, où le bénévole abondait et où l’on pouvait le traquer sans contrainte….
Un bénévole inconnu